« Des femmes détenues politiques entament une grève de la faim illimitée au Sénégal. »

Des femmes détenues pour des raisons politiques, se trouvant à la Maison d'arrêt des femmes de Camp pénal et de Rufisque, ont pris la décision de commencer une grève de la faim illimitée à partir du samedi 7 octobre 2023. Cette action vise à attirer l'attention sur leur situation précaire et à réclamer justice ainsi que leur libération immédiate.À l'intérieur de la Maison d'arrêt de Camp pénal, un nombre significatif de femmes participent à cette grève de la faim. Parmi elles, on retrouve des noms tels que Maty Sarr Niang, Falla Fleur, Adji Dialika Ndao, Amy Dia, Yacine Diagne, Ada Fatou Seck Bodian, Aramata Djiba, et Khady Diémé. De plus, deux autres femmes, Ndeye Marie SAGNA et Khadija Diallo, sont engagées dans cette grève de la faim à la Maison d'arrêt de Rufisque.Ces femmes détenues pour des raisons politiques demandent soit leur jugement soit leur libération. Elles soulignent qu'après leur placement en détention provisoire, certaines n'ont pas eu l'opportunité d'être entendues sur le fond de leur dossier, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas pu présenter leur version des événements devant la cour.La grève de la faim a pour objectif de mettre en évidence la situation difficile des femmes détenues pour des raisons politiques et d'exercer une pression sur les autorités pour obtenir une résolution rapide de leurs affaires. Ces femmes détenues réclament simplement le respect de leurs droits et une traitement équitable et juste. Il est important de noter que la grève de la faim est une forme de protestation sérieuse qui peut mettre en danger la santé et la vie des femmes qui y participent.