

Depuis ce lundi, une grève de 72 heures a été déclenchée par les chauffeurs et receveurs de l’Association de financement des professionnels du transport urbain (Aftu). Leur principale revendication concerne l’amélioration de leurs conditions de travail, une augmentation salariale et la mise en place de contrats plus avantageux.
Selon Djibril Ndiaye, le président du conseil d’administration de l’Aftu, cette grève a eu un impact massif sur les transports en commun, entraînant l’arrêt de la quasi-totalité des véhicules hier. Les pertes financières ont été considérables, estimées à environ 220 millions de francs CFA par jour, basées sur le nombre de minibus (2200) transportant au moins 500 passagers par jour, chacun payant 200 F CFA.
Si la grève se poursuit jusqu’à son terme, les pertes pourraient dépasser le demi-milliard de francs CFA.

Malgré ces perturbations majeures, des pourparlers ont été entamés avec les travailleurs, laissant entrevoir une issue positive. Djibril Ndiaye est optimiste quant à la possibilité de parvenir à un accord satisfaisant pour toutes les parties impliquées, soulignant que les négociations sont déjà en cours depuis samedi en vue de nouveaux contrats.